Vers une deuxième chance pour sortir de l’enfer des dettes
Il a dans la quarantaine, est d’origine espagnole, vit seul avec un enfant en garde partagée. Il n’est pas sans-emploi et la commune genevoise pour laquelle il travaille le paie plutôt correctement. Mais Alvaro (prénom d’emprunt) souffre.
À l’âge de douze ans, il voit ses parents divorcer. Lui-même vivra plus tard une séparation très difficile. S’étant perdu dans les méandres sombres de la société, il admet avoir fait de mauvais choix, si bien qu’il s’est endetté dès l’âge adulte.
Aujourd’hui, il a 15 000 francs de dettes actives sous le processus des poursuites, dix fois plus en actes de défaut de bien, une sorte de reconnaissance de dettes valable 20 ans, lorsque le débiteur se retrouve insolvable. Ce qui veut dire qu’un créancier peut débarquer à tout moment, lorsque Alvaro reviendra à meilleure fortune, pour lui réclamer son dû.