Actuellement, les impôts courants ne sont pas pris en compte dans le calcul du minimum vital. Ainsi, alors qu’une saisie est effectuée pour rembourser des créanciers, de nouvelles dettes fiscales sont créées en parallèle, a expliqué Isabelle Chassot (C/FR) pour la commission. Carlo Sommaruga (PS/GE), a rappelé que les acteurs de terrain dénoncent cet effet pervers depuis longtemps, indiquant que le sujet est traité au Parlement depuis 19 ans.

« C’est un grand moment », a relevé Céline Vara (Vert-e-s/NE). Les impôts sont une dépense obligatoire. Leur prise en compte dans le minimum vital est non seulement sensée, mais représente surtout la clé de voute du surendettement.