Avec le nouveau régime, les jeunes ne pourront plus être poursuivis pour ces dettes. Les parents resteront les débiteurs des primes impayées pour leurs enfants, ceci même lorsque leur fils ou leur fille aura fêté ses 18 ans. Ce qui n’était pas le cas jusqu’à la fin de l’année dernière.

Dettes Conseils Suisse, association faîtière en charge du désendettement, militait pour cette modification. Pour sa présidente Céline Vara, c’est la correction d’une injustice. « Jusqu’à ce jour, nous nous retrouvions face à de jeunes majeurs avec des dettes engendrées à leur nom, mais par leurs parents, à une époque où ces derniers étaient responsables de leur entretien », a-t-elle expliqué mercredi dans La Matinale de la RTS.

Selon elle, c’est le rétablissement « d’un équilibre ». Un ou une jeune qui se lance dans la vie active avec des dettes et une saisie sur salaire a davantage de risques de subir « des difficultés supplémentaires », notamment en matière de santé, souligne encore la conseillère aux Etats neuchâteloise.

A noter que ce nouveau régime n’a pas d’effet rétroactif. Il ne s’applique donc qu’aux personnes qui atteindront leur majorité cette année.