Le «revenge porn» enfin puni par la loi: «J’en ai pleuré de joie», confie Céline Vara
«Mon ex-copain a des «nudes» de moi que je lui avais envoyés quand on était ensemble. Il me menace de les balancer sur les réseaux sociaux pour me faire une sale réputation dans mon lycée. Comment le stopper?»
Cette question, posée par une jeune femme sur le site internet de l’association romande Ciao, illustre bien le climat malsain qui gangrène, de plus en plus souvent, les relations de couple chez les jeunes.
La violence conjugale n’est pas qu’une affaire d’adultes: elle existe chez les mineurs et s’est amplifiée avec l’émergence des smartphones et des réseaux sociaux.
Femmes principales victimes
Le téléphone portable est devenu un nouvel outil permettant le «monitoring», à savoir la surveillance et le contrôle de son partenaire, comme l’explique Sophie Aquilon, responsable du Service d’aide aux victimes (Savi) du canton de Neuchâtel.
Cette pratique peut provoquer de la peur, de l’anxiété et de la dépression.
Le «revenge porn» est l’une des formes de violence qui empoisonne les relations de couple chez les adolescents. Il s’agit de la divulgation d’images à caractère érotique ou pornographique par vengeance, lorsqu’une relation se complique.
Les victimes de ce fléau, aux conséquences parfois dramatiques, sont presque exclusivement des femmes.