Ce n’est pas la première fois que les parlementaires débattent de la taxe sur les COV. Les composés organiques volatils – substances qui entrent dans la composition des carburants, détergents, solvants, désinfectants, détachants, cosmétiques, peintures et colles – sont soumis à un prélèvement depuis l’an 2000. Des élus UDC ont déjà tenté à deux reprises, en 2012 et en 2015, de l’abolir, sans succès jusqu’ici. La troisième tentative est donc la bonne: les sénateurs, comme les conseillers nationaux en début de semaine, ont accepté de la supprimer, mais pas tout de suite. Avant son abrogation définitive, le Conseil fédéral doit encore élaborer un rapport pour évaluer son efficacité.