Les jeunes mères qui subissent une dépression post-partum ne verront pas leurs frais médicaux pris en charge intégralement par l’assurance maladie de base au-delà de la 8e semaine suivant l’accouchement. Le Conseil des États a refusé par 27 voix contre 13 une motion de Céline Vara (Verts/NE).

Actuellement, la franchise et la participation aux coûts liés au suivi psychologique d’une dépression post-partum ne sont prises en charge que dans les huit semaines après l’arrivée du bébé. Un délai bien trop court pour la Neuchâteloise qui aurait voulu le pousser à une année. «Une dépression post-partum survient souvent au 4e ou 5e mois après l’accouchement», a-t-elle argumenté. En outre, elle survient souvent à un moment difficile, puisque l’arrivée du bébé modifie drastiquement le mode de vie des parents. «Tout change radicalement et il faut être très solide pour faire face dans un contexte hormonal totalement bouleversé», a-t-elle argumenté.