Alors que la saison de la pêche vient de débuter, la population de truites du Doubs s’effondre. Souffrant d’un manque de nourriture dû à une mauvaise qualité des eaux, elle s’affaiblit et devient plus vulnérable à la saprolégnose, une maladie mortelle. Les autorités fédérales sont appelées au secours.

Dans le Doubs, l’attente pour pêcher des truites se fait de plus en plus longue. Leur nombre a drastiquement diminué depuis une dizaine d’années, en raison d’une baisse des insectes aquatiques.

« Si vous enlevez la nourriture et que vous mettez des poissons dans un environnement dégradé, automatiquement, vous en aurez beaucoup moins », note Thierry Christen, président de la Fédération neuchâteloise des pêcheurs en rivière (FNPR), jeudi dans le 12h45 de la RTS.

Pour ce pêcheur de longue date, ce manque de nourriture s’explique par la mauvaise santé des eaux de la rivière.